Combien de croyants dans la détresse ont fait la précieuse expérience du verset 1 ! À l’heure de l’épreuve, et tout spécialement au moment de la tentation, le jeune chrétien ne doit pas oublier qu’il a à sa disposition ce refuge, cette force, ce secours toujours facile à trouver. De telles ressources ne sont pas en lui-même ni dans les bonnes résolutions qu’il a prises mais en Dieu, autrement dit dans sa communion !
Coré avait été englouti vivant par un bouleversement terrestre opéré par Dieu, comme ceux que suggère le verset 3 (voir Nombres 16. 31, 32). Mais ses fils furent sauvés, et il en sera de même des croyants du résidu juif. Ils seront en sécurité car leur abri n’est autre que l’Éternel lui-même (Psaume 91. 9, 10). Quel contraste avec les hommes de la terre au cours de la même période apocalyptique (comparer Luc 21. 26 et Apocalypse 6. 14 à 17) ! Face à ces eaux écumantes et mugissantes du jugement (verset 4), Dieu rappelle qu’il y a un fleuve de la grâce se répandant en ruisseaux généreux, c’est-à-dire en manifestations multiples, qui « réjouissent la ville de Dieu » et ceux qui y trouvent refuge.
La fin du psaume nous montre les fidèles assistant paisiblement depuis leur « haute retraite » à l’accomplissement des derniers jugements de Dieu.