Ce psaume exprime la joie qui remplira le cœur des fidèles lorsque, après les jugements mentionnés au Psaume 46, Christ établira son règne. Israël aura une position de prééminence sur tous les peuples et leur enseignera à chanter Dieu, ses gloires, sa suprématie (versets 4, 7 ; comparer Ésaïe 2. 2, 3). Les relations du peuple avec Dieu étant rétablies, nous remarquons que le nom d’Éternel reparaît (voir déjà Psaume 46. 8 et 12). C’est Christ qui, enfin reconnu, prend son titre de grand roi sur toute la terre (Zacharie 14. 9). Nous comprenons pourquoi, nous chrétiens, n’appelons pas Jésus notre roi. Nous sommes des citoyens du ciel, non pas des sujets du royaume terrestre. Christ ne régnera pas sur l’Église mais avec elle ; elle sera dans la même position qu’une reine aux côtés du roi son époux.
Ne chanterions-nous pas, nous qui n’avons pas seulement un grand Roi à célébrer, mais un Sauveur divin, un Seigneur ressuscité, un Époux céleste aimant son Église et venant la chercher ? Combien de gloires réunies dans la même personne, gloires merveilleuses qui devraient dès à présent remplir nos bouches et nos cœurs du cantique éternel des vrais adorateurs !