Sous l’action du Saint Esprit, « écrivain habile », ce psaume nous invite à louer Christ, le Bien-aimé, celui qui surpasse en beauté et en grâce tous les fils des hommes. Mais avant de jaillir sur les lèvres, la louange a été préparée, méditée dans un cœur qui bouillonne (comparer Matthieu 12. 34) : elle célèbre sa personne, ses paroles, ses œuvres.
Le culte chrétien célébré le dimanche n’est-il pas le cantique réunissant toutes les strophes que l’Esprit a enseignées au racheté durant les jours de la semaine sur les thèmes inépuisables des gloires et des grâces du Seigneur Jésus ? Il est « le roi », mais les versets 7 et 8 cités en Hébreux 1. 8, 9 l’appellent « Dieu ». Quand il paraît dans sa majesté et sa magnificence, il est l’objet d’une admiration universelle. Sa puissance s’affirme dans le jugement terrible qu’il accomplit (versets 4 à 6). Des parfums imprègnent ses vêtements : la myrrhe rappelle ses souffrances, l’aloès sa mort (Jean 19. 39) et la casse son élévation. Mais ce qui aura pour Christ plus de prix que toutes ces gloires, ce sera la beauté de l’Épouse qui lui sera présentée (ici Jérusalem) et l’amour qu’elle lui rendra. Ami chrétien, c’est ton privilège de lui exprimer dès maintenant cet amour reconnaissant. « Il est ton Seigneur : adore-le » (verset 12).