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L’instruction du Psaume 37 semble avoir été comprise. Le fidèle ne réclame plus le jugement des méchants, qui lui a été expressément promis. Au lieu de s’irriter à cause de ceux qui font le mal, il sent profondément son propre péché (versets 4 à 6). En même temps il réalise qu’il est dans la main de Dieu qui le reprend et le châtie. C’est à lui qu’il s’attend (verset 16). Il ne lui appartient pas de répondre lui-même à ceux qui le persécutent, et encore moins de se venger. « Toi tu répondras, Seigneur, mon Dieu ! »
Nous reconnaissons là les enseignements du Nouveau Testament : « Ne rendez à personne mal pour mal… ; ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés : … moi je rendrai, dit le Seigneur » (Romains 12. 16, 19). La seule réponse que nous sommes en droit de donner au mal qui nous est fait, c’est… le bien ; à l’inverse de ces « ennemis » (verset 20), de ces « adversaires » qui « rendent le mal pour le bien » (verset 21). Leur surprenant motif nous est ici dévoilé : « … parce que je poursuis ce qui est bon ». La jalousie, le désir de supprimer ce qui soulignait, par contraste, leur propre méchanceté, tels sont les sentiments effrayants qui ont conduit les hommes à mettre à mort le Saint et le juste (Jean 10. 32 ; lire aussi 1 Jean 3. 12 ; Actes 3. 14).