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Les Psaumes
Chaque jour les Écritures - 3e année

Psaume 39

Vanité de la vie

Pour refréner la volonté propre d’un croyant, Dieu doit parfois se servir de la bride et du mors (Psaume 32. 9). L’Esprit impose silence à la nature pour faire porter des fruits à la vie nouvelle et la faire parler (verset 2).

Nous qui avons tant de peine à nous taire, en particulier quand il nous est fait du tort, pensons à l’exemple parfait de l’Agneau qui n’a pas ouvert sa bouche (verset 10 ; Psaume 38. 14 ; Ésaïe 53. 7 ; 1 Pierre 2. 23).

« Tu m’as donné des jours comme la largeur d’une main… » (verset 5). Brève existence… et cependant si follement gaspillée par tant de personnes en vaine agitation pour amasser des biens terrestres ! (verset 7 ; Ecclésiaste 2. 21 à 23). Prêtons attention aux quatre « certainement » des versets 6, 7 et 11. Non seulement l’homme n’est que vanité (versets 6 et 12), mais encore « il se promène parmi ce qui n’a que l’apparence… » Sur la scène de ce monde où le drame humain achève de se jouer, les personnages et le décor seront bientôt mis de côté. « La figure de ce monde passe » (1 Corinthiens 10. 31). Ce qui est vrai, ferme, impérissable, c’est ce qui appartient au domaine invisible et céleste (1 Pierre 1. 4). Comprenant qu’il ne peut rien attendre d’un tel monde, le fidèle se pose la question : « qu’est-ce que j’attends, Seigneur ? » et donne lui-même la réponse : « Mon attente est en toi » (verset 8).

Psaumes 39

1Au chef de musique, à Jeduthuna. Psaume de David.

2J’ai dit : Je prendrai garde à mes voies, afin que je ne pèche pas par ma langue ; je garderai ma bouche avec une muselière pendant que le méchant est devant moi.

3J’ai été muet, dans le silence ; je me suis tu à l’égard du bien ; et ma douleur a été ravivée.

4Mon cœur s’est échauffé au-dedans de moi ; dans ma méditation le feu s’est allumé, j’ai parlé de ma langue :

5Éternel ! fais-moi connaître ma fin, et la mesure de mes jours, ce qu’elle est ; je saurai combien je suis fragile.

6Voici, tu m’as donné des jours comme la largeur d’une main, et ma durée est comme un rien devant toi. Oui, tout homme qui se tient debout n’est que vanitéA. (Pause).

7Oui, l’homme se promène parmib ce qui n’a que l’apparence ; oui, il s’agite en vain ; il amasse [des biens], sans savoir qui les recueillera.

8Et maintenant, qu’est-ce que j’attends, Seigneur ? Mon attente est en toi.

9Délivre-moi de toutes mes transgressions ; ne me livre pas aux outrages de l’insensé.

10Je suis resté muet, je n’ai pas ouvert la bouche, car c’est toi qui agis.

11Retire de dessus moi ta plaie : je suis consumé par les coups de ta main.

12Quand tu châties un homme, en le corrigeant à cause de l’iniquité, tu rongesc comme la mite sa beauté ; certainement, tout homme n’est que vanitéA. (Pause).

13Écoute ma prière, ô Éternel ! et prête l’oreille à mon cri ; ne sois pas sourd à mes larmes, car je suis un étranger, un hôte chez toi, comme tous mes pères.

14Détourne tes regards de moid, et que je retrouve ma force, avant que je m’en aille et que je ne sois plus.

Notes

acomp. 1 Chroniques 16. 41.
blitt. : en.
clitt. : fais fondre.
dc.-à-d. : Laisse-moi du répit (voir Job 7. 19 ; 14. 6).

(La Bible - Traduction révisée)