À côté des Lévites, tout Israélite homme ou femme appartenant aux autres tribus pouvait être consacré à l’Éternel en faisant vœu de nazaréat. Mais à la différence des fils de Lévi, sa consécration était individuelle et facultative. Le nazaréen était libre de ne pas faire ce vœu, mais une fois celui-ci contracté, sa liberté cessait ; sa vie privée et publique devenait soumise à de strictes obligations. Ainsi dans une armée, l’engagé volontaire est astreint à la même discipline que les recrues des classes mobilisées. Les conditions du nazaréat étaient au nombre de trois :
En principe chaque enfant de Dieu porte ce triple caractère. Il est mort au monde, au moi et au péché (Galates 6. 14 ; 5. 24 ; 2. 17 à 20). Mais pour avoir la force de tenir dans cette position difficile et contraire à notre nature, il faut que son nazaréat, cette mise à part pour Christ, résulte d’une joyeuse décision de son cœur. Les versets 9 à 12 rappellent combien il est facile par manque de vigilance de perdre notre caractère de nazaréen, et difficile de le retrouver.