Nahum paraît avoir été comme Jonas originaire de Galilée ; en effet, les villages d’Elkosh et Gath-Hépher (2 Rois 14. 25) s’y trouvaient l’un et l’autre. Preuve que les Juifs connaissaient mal leurs propres Écritures, quand ils affirmaient qu’aucun prophète ne s’est levé de Galilée (Jean 7. 52). Autre point commun avec Jonas : cette prophétie concerne Ninive. « La grande ville », jadis épargnée à cause de sa repentance, était retournée à sa méchanceté. L’œuvre que Dieu avait faite dans le cœur des parents ne s’était pas renouvelée dans celui des enfants. Maintenant, après plus d’un siècle de patience (au lieu de 40 jours), ce Dieu lent à la colère (verset 3 ; Jonas 4. 2) confirme son jugement irrévocable. Quel contraste entre la manière dont l’Éternel, le même Dieu, se révèle à ses adversaires (verset 2…) et à ceux qui se confient en lui (verset 7) ! Chacun de ces derniers est connu personnellement de lui. Cher lecteur, en faites-vous partie ? (2 Timothée 2. 19).
En citant le verset 1 (voir aussi Ésaïe 52. 7), Romains 10. 15 l’applique à la bonne nouvelle par excellence, l’évangile de la grâce. Nous qui, aujourd’hui, nous déplaçons avec tant de facilité, avons-nous à cœur de propager la vérité ? D’annoncer le salut et la paix ? Considérons Jésus faisant à pied un long et fatigant voyage pour rencontrer une habitante de Samarie au puits de Sichar (Jean 4).