La parabole des dix vierges se rapportait à l’attente du Seigneur. Celle des talents considère le côté du service. La vie du chrétien après sa conversion revêt ce double caractère : « servir le Dieu vivant et vrai et... attendre des cieux son Fils » (1 Thessaloniciens 1. 9, 10). Car attendre le Seigneur ne signifie pas ne rien faire jusqu’à ce qu’il vienne. Au contraire, chaque racheté a le privilège de pouvoir travailler pour Lui. Il a reçu dans ce but un certain nombre de talents qu’il est responsable de faire fructifier : santé, mémoire, intelligence, loisirs, biens matériels… Par-dessus tout, il possède la Parole divine avec la connaissance qui y correspond (1 Corinthiens 2. 12).
Chers amis, même si nous sommes sauvés, nous pouvons ressembler plus ou moins au méchant esclave. Sommes-nous sûrs de ne pas avoir égoïstement, paresseusement, et de toute manière malhonnêtement, enfoui l’un ou l’autre de ces dons qui appartiennent au Maître ? Qu’aurons-nous à lui rendre quand il viendra ? Pourra-t-il nous faire entrer dans sa joie, celle de l’œuvre achevée et de l’amour satisfait, joie qui était aussi « devant lui » (Hébreux 12. 2) ?
La récompense est la même pour les deux premiers esclaves. Ce qui a du prix pour le Seigneur, ce n’est pas tant les résultats (toujours peu de chose) que la fidélité.