Selon la coutume orientale, un époux arrivant de nuit pour le festin de ses noces était éclairé et escorté par des jeunes filles, amies de l’épouse (nous dirions aujourd’hui des demoiselles d’honneur ; comparer Psaume 45. 10 et 15). Le Seigneur emploie cette illustration touchante pour nous montrer de quelle manière il devait être attendu, lui, le céleste Époux.
Malheureusement, les chrétiens dans leur ensemble se sont lassés de cette attente ! Le sommeil spirituel s’est emparé d’eux tous et a duré bien des siècles. Il a fallu qu’à un moment récent de l’histoire de l’Église, appelé très justement le Réveil, retentisse ce « cri de minuit » : « Voici l’époux ! … ». Le Seigneur revient ! Comme conséquence une différence est apparue : les jeunes filles prudentes ont de l’huile dans leur lampe ; ainsi les croyants véritables sont prêts pour la venue du Maître, et leur lumière, celle du Saint Esprit, peut briller dans la nuit morale du monde. D’autres personnes comme ces jeunes filles folles auront professé attendre le Seigneur sans posséder sa vie. C’est indûment qu’elles portaient le beau titre de chrétien. Terrible illusion et non moins terrible réveil !
Que chacun s’interroge pendant qu’il est encore temps : Y a-t-il de l’huile dans ma lampe ? Suis-je prêt pour Son retour ? (Romains 8 fin du verset 9).