Le verset 31 reprend le cours de la prophétie au moment où l’avaient laissé les versets 30 et 31 du chapitre 24, c’est-à-dire à la venue du Seigneur en gloire pour Israël, son peuple terrestre. Pour les gens des « nations » présents sur la terre (verset 32) sonnera alors le jour des récompenses ou du châtiment. Ce qui fera la différence entre eux, ce sera la manière dont ils auront accueilli les ambassadeurs du Roi (ses frères – ici les Juifs – verset 40) quand ceux-ci leur annonçaient l’évangile du royaume (chapitre 24. 14).
Certains ont voulu se servir de cette parabole pour appuyer la doctrine du salut par les œuvres. Mais il est clair que nous sommes ici en dehors du temps de l’Église et de la foi chrétienne proprement dite.
Toutefois, en laissant de côté cette question du salut, la déclaration du Roi est pleine d’enseignements pour nous chrétiens. Si le Seigneur Jésus était sur la terre aujourd’hui, quel empressement nous mettrions à le recevoir, à le servir, bref à satisfaire ses moindres désirs ! Ces occasions, nous les avons tous les jours. Dons, hospitalité, visites, tout ce que nous faisons par amour pour quelqu’un, c’est d’abord pour Lui que nous l’accomplissons (comparer Jean 13. 20 ; 1 Corinthiens 12. 12). Inversement ce que nous ne faisons pas, nous le refusons au Seigneur.