Les courtes paraboles du trésor et de la perle soulignent deux vérités merveilleuses :
Au verset 47, le filet de l’évangile est jeté dans la mer des peuples. Le Seigneur avait annoncé à ses disciples qu’il ferait d’eux des pêcheurs d’hommes. Voici donc les serviteurs à l’œuvre. Mais les poissons ne sont pas tous bons,… et ceux qui se disent chrétiens ne sont pas tous des croyants véritables ! C’est la Parole qui permet de les distinguer : autrefois, pour un Israélite, le bon poisson se reconnaissait à ses écailles et ses nageoires (Lévitique 11. 9 à 11) ; aujourd’hui, le vrai chrétien se reconnaît à son armure morale, à sa capacité de résister au courant de ce monde, qui risque de l’influencer et de l’entraîner.
À côté du trésor que le Seigneur a trouvé dans les siens (verset 44), le verset 52 nous montre celui que le disciple possède dans Sa Parole. Est-elle pour chacun de nous le trésor d’où nous savons tirer « des choses nouvelles et des choses anciennes » ?
Hélas ! ce chapitre s’achève comme le précédent sur l’incrédulité des foules : elles ne voient en Jésus que « le fils du charpentier ». De sorte que sa grâce ne peut s’exercer envers elles.