Les Évangiles sont loin de nous raconter tous les miracles accomplis par le Seigneur Jésus (voir Jean 21. 25). Dieu ne rapporte dans sa Parole que ceux qui correspondent à l’enseignement qu’il veut nous donner. Ainsi la résurrection de la fille de ce chef de synagogue a, entre autres, une application prophétique. Le Seigneur est vu comme étant en chemin pour redonner la vie à son peuple Israël. Pendant ce temps (la période actuelle), il est à la disposition de tous ceux qui s’approchent de lui par la foi comme le fait cette femme (verset 20).
Il y avait assez de puissance en Jésus pour guérir « toute maladie et toute infirmité » (verset 35). Et il y avait assez d’amour dans son cœur pour porter tout son peuple comme le vrai Berger d’Israël (verset 36). Cependant, s’il rencontrait ici ou là de la foi, notamment chez ces deux aveugles (versets 28, 29), il se heurtait aussi à la plus terrible incrédulité (verset 34).
Nous qui traversons le même monde et côtoyons les mêmes besoins (mais avec un cœur souvent si tristement insensible : Jacques 2. 15, 16), demandons au Seigneur de nous donner une vue plus large et plus distincte de sa grande moisson (Jean 4. 35). Supplions-le d’y pousser de nouveaux ouvriers (verset 38).