Suivre Jésus, c’est d’abord lui obéir (Jean 12. 26). Dès lors, on peut manifester les mêmes caractères que lui. Ces caractères, le Seigneur va maintenant les enseigner à ses disciples dans les chapitres 5 à 7, qu’on appelle souvent le sermon sur la montagne.
Bienheureux ceux qui ont une foi simple et ne font pas valoir leur propre intelligence ; ceux qui s’affligent de la méchanceté du monde, sans se lasser pour autant d’y exercer la bonté et la miséricorde ; ceux qui supportent pour le nom du Seigneur toutes sortes d’injustices et de persécutions… Ce n’est pas le genre de bonheur que souhaite la majorité des hommes, loin de là. Mais aux croyants il suffit pour être heureux, bienheureux, d’avoir l’approbation du Seigneur. Et les joies du royaume leur sont réservées.
Aux versets 13 et 14, il s’agit de leur situation actuelle. En se tenant séparé du mal, le chrétien remplit sur la terre le rôle du « sel » qui préserve de la corruption. Il est aussi « lumière », responsable de faire briller les caractères moraux de Dieu devant les hommes et d’abord aux yeux de « ceux qui sont dans la maison » : sa propre famille. Le boisseau, récipient servant à mesurer, est le symbole de l’activité, le lit (Luc 8. 16) celui du repos. L’un comme l’autre sont susceptibles, s’ils deviennent suractivité ou paresse, d’éteindre tout le rayonnement que devrait avoir un enfant de Dieu.