Selon la promesse du verset 1, trois disciples sont maintenant admis à contempler par avance « le royaume de Dieu venant avec puissance ». Ce royaume est représenté par le Roi lui-même, en qui ils reconnaissent Jésus, leur maître, revêtu de majesté et de gloire resplendissante. Celui qui habituellement voilait cette gloire et la cachait sous l’humble « forme d’esclave », la découvre un moment aux regards des siens éblouis et stupéfaits (Psaume 104. 1).
Alors une voix sort de la nuée ; elle est aussi pour nous : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ». Plus une personne a de grandeur et de dignité, plus ses paroles ont d’importance. Or celui que nous sommes invités à écouter n’est autre que le Fils bien-aimé de Dieu. Soyons d’autant plus attentifs à son enseignement ! (Hébreux 12. 25 ; rapprocher aussi Hébreux chapitre 1. 1, 2 et chapitre 2. 1).
Même s’il est bon de se tenir sur la montagne (verset 5), il est nécessaire d’en redescendre, et le Seigneur fait comprendre aux trois disciples que ce qu’ils ont vu n’aura son accomplissement que plus tard. Ni Jean le Baptiseur (qu’Élie représentait), ni lui-même, n’ont été reçus par le grand nombre. C’est pourquoi il est nécessaire maintenant qu’il passe par la croix et souffre beaucoup avant d’entrer dans sa gloire.