De nouveau nous trouvons le Seigneur chez un pharisien. Il y est, cette fois encore, l’objet d’une franche malveillance. On l’observe (verset 1) pour le prendre en faute sur la question du sabbat. Mais Jésus guérit l’homme hydropique (ou rempli d’œdèmes) et comme au chapitre 13. 15, ferme la bouche à ses adversaires. Puis c’est son tour de les observer (verset 7). Son œil auquel rien n’échappe considère la course aux meilleures places autour de la table. Il en est ainsi dans le monde. C’est à qui obtiendra le plus d’honneur ou les meilleurs morceaux. Mais pour nous chrétiens, la dernière place est toujours celle où nous serons le plus heureux parce que c’est celle où nous rencontrerons Jésus ! Nous n’avons en effet pas besoin de nous demander depuis quelle place le Seigneur a fait ces observations. Car le pharisien ne semble guère avoir été disposé à le faire monter plus haut.
Si Jésus a une leçon pour les convives, il en a une aussi pour le maître de maison. Aux premiers il a appris à choisir leur place, au second il enseigne à choisir ses invités. Le Seigneur veut toujours nous faire examiner le motif qui nous fait agir. Est-ce l’espoir d’obtenir des avantages ou de la considération ? Ou l’amour qui se satisfait dans le dévouement pour lui ?