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Évangile selon Luc
Chaque jour les Écritures - 4e année

Luc 7. 36 à 50

Dans la maison de Simon le pharisien

Bien différent du publicain Lévi au chapitre 5 verset 29, Simon le pharisien a aussi convié le Seigneur à sa table. Il pensait peut-être en recevoir de l’honneur, mais c’est une leçon humiliante que Jésus va lui donner. Voici qu’une femme connue pour sa vie dissolue s’est introduite dans la maison. Elle répand aux pieds de Jésus, avec l’hommage de son parfum, d’abondantes larmes de repentir. C’est cette pécheresse, et non le pharisien Simon, qui rafraîchit le cœur du Sauveur. Car elle a conscience de sa grande dette envers Dieu et elle vient à Jésus dans le seul état convenable : avec un cœur brisé et humilié (Psaume 51. 19). Avant d’adresser à cette femme la parole de grâce qu’elle attend, le Seigneur a « quelque chose à dire » à Simon dont il connaît les pensées secrètes. Que de fois nous pourrions entendre notre nom à la place de celui de Simon. « J’ai quelque chose à te dire à toi aussi », déclare le Maître à tel d’entre nous : tu te compares peut-être avantageusement à d’autres qui n’ont pas reçu comme toi une éducation chrétienne, mais ce qui compte à mes yeux c’est l’amour pour moi et les preuves qui m’en sont données.

Sachons mieux discerner combien il nous a été pardonné pour aimer davantage notre Sauveur !

Luc 7

36Un des pharisiens demanda à Jésus de manger avec lui. Il entra dans la maison du pharisien, et se mit à table ; 37et voici, une femme de la ville, qui était une pécheresseA, sachant qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum. 38Elle se tint derrière à ses pieds, en pleurant, et se mit à lui arroser les pieds de ses larmes ; elle les essuyait avec ses cheveuxa, lui couvrait les pieds de baisers, et répandait sur eux le parfum. 39Le pharisien qui l’avait invité, en voyant cela, se dit en lui-même : Celui-ci, s’il était prophète, saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est : une pécheresse. 40Mais Jésus, répondant, lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. Il dit : MaîtreB, dis-le. 41Un créancier avait deux débiteurs : l’un lui devait 500 deniersA et l’autre 50 ; 42comme ceux-ci ne pouvaient pas payer, il remit la detteb à l’un et à l’autre. Quel est donc celui des deux qui l’aimera le plus ? 43Simon répondit : J’estime que c’est celui à qui il a été remis davantage. Jésus lui dit : Tu as bien jugé. 44Se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison ; tu ne m’as pas donné d’eau pour mes pieds, mais elle a arrosé mes pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. 45Tu ne m’as pas donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n’a pas cessé de couvrir mes pieds de baisers. 46Tu n’as pas oint ma tête d’huile, mais elle a oint mes pieds avec un parfum. 47C’est pourquoi je te dis : Ses nombreux péchés sont pardonnésA – car elle a beaucoup aiméc ; mais celui à qui il est peu pardonné aime peu. 48Puis il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnésA. 49Alors ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci qui même pardonne les péchés ? 50Mais Jésus dit à la femme : Ta foi t’a sauvée, va en paix.

Notes

alitt. : les cheveux de sa tête.
bou : il fit grâce de la dette.
cc.-à-d. : elle a montré beaucoup d’amour.

(La Bible - Traduction révisée)