Bien différent du publicain Lévi au chapitre 5 verset 29, Simon le pharisien a aussi convié le Seigneur à sa table. Il pensait peut-être en recevoir de l’honneur, mais c’est une leçon humiliante que Jésus va lui donner. Voici qu’une femme connue pour sa vie dissolue s’est introduite dans la maison. Elle répand aux pieds de Jésus, avec l’hommage de son parfum, d’abondantes larmes de repentir. C’est cette pécheresse, et non le pharisien Simon, qui rafraîchit le cœur du Sauveur. Car elle a conscience de sa grande dette envers Dieu et elle vient à Jésus dans le seul état convenable : avec un cœur brisé et humilié (Psaume 51. 19). Avant d’adresser à cette femme la parole de grâce qu’elle attend, le Seigneur a « quelque chose à dire » à Simon dont il connaît les pensées secrètes. Que de fois nous pourrions entendre notre nom à la place de celui de Simon. « J’ai quelque chose à te dire à toi aussi », déclare le Maître à tel d’entre nous : tu te compares peut-être avantageusement à d’autres qui n’ont pas reçu comme toi une éducation chrétienne, mais ce qui compte à mes yeux c’est l’amour pour moi et les preuves qui m’en sont données.
Sachons mieux discerner combien il nous a été pardonné pour aimer davantage notre Sauveur !