Voyez combien était grand et délicat pour le sacrificateur et ses aides le travail nécessaire pour ôter les péchés. Et encore, tout ce service n’était-il valable que pour une année. En effet la source des péchés, le cœur des hommes, n’était pas purifiée pour autant et ce méchant cœur ne pouvait manquer de produire encore de méchantes actions tout au long de la nouvelle année. Toujours à nouveau il faudrait renouveler ces sacrifices, les sacrificateurs se succédant de père en fils « parce que la mort les empêchait de demeurer » (Hébreux 7. 23 à 25).
Combien plus grande est l’œuvre de Christ dans toute sa réalité, dans toute sa portée, exigeant son propre sacrifice ! Pour ôter le péché du monde, pour annuler toutes ses conséquences, mais aussi en atteindre la source – le cœur de l’homme – et le purifier, Jésus a été entièrement seul. Personne ne pouvait y prendre la moindre part. Que faisait le peuple pendant ce grand travail du sacrificateur ? Il ne pouvait et ne devait rien faire, sinon affliger son âme. Une œuvre était accomplie en sa faveur sur laquelle il se reposait. C’est aussi tout ce que nous avons à faire ! Nous reposer sur l’œuvre suffisante et parfaite du Seigneur Jésus.