Il faut arriver à l’avant-dernier livre de la Bible pour comprendre ce que Dieu avait révélé à l’occasion du déluge. La prophétie d’Énoch contemple le Seigneur revenant avec ses saints pour le jugement des impies. Tous les pécheurs rendront compte alors de toutes leurs œuvres et de toutes leurs paroles de provocation, sans oublier leurs murmures. « Ce sont des hommes qui murmurent, se plaignant de leur sort… » (1 Corinthiens 10. 10). Preuve que ni le mépris pour ce qui touche la foi, ni la satisfaction des convoitises ne peuvent rendre heureux ! Veillons à ne pas être nous aussi des ingrats, mécontents de la part que le Seigneur nous a faite. « Mais vous bien-aimés… ! » Au milieu des pires développements du mal, il existe toujours une ligne de conduite pour le fidèle : édification mutuelle, prière, attente du Seigneur, soins fraternels. Le Saint Esprit, Dieu le Père, et notre Seigneur Jésus Christ, sont nommés ensemble comme pour nous assurer que, du côté divin, rien ne peut nous manquer (versets 20, 21). Si nous bronchons (verset 24), nous ne devons nous en prendre qu’à nous. Bien qu’étant « conservés en Jésus Christ », (verset 1 ; Jean 6. 39), nous avons nous-mêmes à nous conserver dans l’amour de Dieu (verset 21). Oui, goûtons dès à présent cette « abondance de joie » et rendons à notre Dieu Sauveur l’hommage et l’adoration.