« Le disciple que Jésus aimait » est le nom que prend Jean dans son évangile. Il connaissait l’amour du Seigneur pour les siens (verset 1), mais il se savait aussi aimé personnellement : il éprouvait cet amour près du cœur de Jésus, place des communications les plus intimes. Mais c’est un secret terrible que le Seigneur révèle à présent. Il dénonce le traître Judas, que lui-même connaissait depuis le commencement (chapitre 6. 64). Satan entre alors dans cet homme qui était prêt à le recevoir et qui s’en va dans la nuit consommer son affreux forfait. De nouveau le Seigneur parle de sa croix où sa gloire brillera dans la honte (verset 31), et de sa résurrection par laquelle Dieu glorifiera celui qui l’a parfaitement glorifié (verset 32). Mais dorénavant, comment ses disciples pourront-ils être reconnus, puisqu’il ne sera plus au milieu d’eux ? À un signe certain : leur amour les uns pour les autres (verset 35). Est-ce vraiment ce qui nous caractérise ? Question qui nous interpelle !
En contraste avec Jean occupé des affections de Jésus pour lui, Pierre fait valoir son propre dévouement… sans prendre garde à l’avertissement du Seigneur !