Ce chapitre 12 termine une grande division de l’évangile. À partir du chapitre 13 en effet, le Seigneur s’adressera exclusivement à ses disciples. Nous avons ici ses dernières paroles au peuple. Dorénavant celui-ci sera endurci en tant que nation, conformément à la prophétie d’Ésaïe. Le verset 11 du chapitre 1 s’est vérifié : Il vint chez lui (en Israël) et les siens ne l’ont pas reçu. Mais le verset suivant s’est lui aussi confirmé. Quelques-uns l’ont reçu et, de ce fait, ont acquis le droit d’être enfants de Dieu. Même parmi les chefs, plusieurs ont cru en lui sans oser toutefois rendre témoignage de leur foi. Et la raison nous en est donnée : « Ils ont aimé la gloire des hommes plutôt que la gloire de Dieu ». Nous qui manquons tellement de courage pour confesser notre foi, demandons-nous si ce n’est pas quelquefois pour le même motif.
Une dernière fois, Jésus affirme publiquement et solennellement le caractère divin de son ministère. Il est l’Envoyé de Dieu, en même temps que la parfaite image du Père (versets 44, 49 ; Hébreux 1. 3). Pas une de ses paroles qui ne soit l’expression absolue de la pensée divine ! Méditons cet exemple merveilleux et, à notre tour, apprenons de lui à la fois ce que nous devons dire, et comment nous avons à parler (verset 49).