On a retrouvé dans d’anciens tombeaux égyptiens du blé, vieux de milliers d’années, qui était encore capable de germer. Cependant, quel que soit le temps écoulé, et même conservé dans le plus précieux des vases, ce grain ne pouvait s’y multiplier. Pour que des épis jaillissent, chargés d’autres grains semblables à la semence, il fallait que celle-ci soit placée dans la terre, soit sacrifiée. C’est la figure que Jésus emploie pour parler de sa mort. Des Grecs expriment le désir de le voir ; ses pensées, alors, se sont portées sur les conséquences merveilleuses de sa mort sur la croix :
Mais ce que cette heure comporte de souffrances pour lui, passe aussi devant son âme sainte. Il se tourne vers Dieu qui lui répond du ciel par la promesse de la résurrection (verset 28).
Pour le peuple juif, c’était le crépuscule. La Lumière allait disparaître à l’horizon : Jésus allait les quitter (verset 35 ; Jérémie 13. 16). Le jour actuel de la grâce s’achève lui aussi. Le moment vient où il ne sera plus possible de croire (comparer verset 40). Il y a eu pour Jésus un solennel « maintenant » (versets 27, 31). Pour nous maintenant est le temps de croire en lui.