Dans ce tableau touchant de trois versets 1 à 3 sont figurés les différents aspects du culte : présence du Seigneur, communion, témoignage, saint service, louange. Il ne s’agit pas d’une fête en l’honneur de Lazare : Jésus est le centre de cette réunion : « On lui fit donc là un souper ». Le seul titre donné à Lazare pour être à table avec lui est celui d’un mort qui a reçu une vie nouvelle (ce qui est le cas de tous ceux que le Seigneur a rachetés). Cet homme ne dit rien, il ne fait rien : il est là simplement bien vivant, sa présence suffisant à raconter à tous ce que le Seigneur a fait pour lui. Marthe sert et son activité est ici parfaitement à sa place (en contraste avec Luc 10. 40). Marie, enfin, répand le parfum qui est « de grand prix » aussi pour le cœur du Sauveur et qui remplit la maison. Ce parfum est l’image de l’adoration exprimée en commun par les rachetés reconnaissants. L’incrédule n’a que mépris pour un tel culte et, au fond, c’est parce qu’il honore un autre dieu : l’argent (verset 6).
Le verset 10 montre Lazare associé à Jésus comme objet de la haine des hommes.
Puis nous assistons à l’entrée solennelle du roi d’Israël dans sa ville de Jérusalem, précédé par la réputation toute passagère que lui a faite son grand miracle.