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Évangile selon Jean
Chaque jour les Écritures - 4e année

Jean 4. 1 à 18

La femme samaritaine à la fontaine

Ce n’est pas seulement pour des gens estimés, comme Nicodème, que Dieu a donné son Fils unique. Ce merveilleux « don de Dieu » (verset 10) a été fait gratuitement aux pécheurs les plus misérables.

Quel tableau nous avons ici ! Dans son abaissement inconcevable, le Fils de Dieu est assis sur le bord de ce puits, vraiment homme, éprouvant la fatigue et la soif. Pourtant il ne pense qu’au salut de sa créature. Une femme s’approche, et voyez comment Jésus s’y prend pour gagner la confiance d’une personne. Il lui demande un service et se met à sa portée en lui parlant de ce qu’elle connaît. Avide de trouver le bonheur, cette femme a bu à bien des eaux décevantes dans ce monde. Elle a cherché ce bonheur auprès de cinq maris. Toujours, elle a eu « de nouveau soif ». Mais le Sauveur connaît pour elle une « eau vive » dont il est lui-même la source (versets 10, 13, 14 ; comparer Jérémie 2. 13, 18 et 17. 13). Sans en comprendre la nature, la Samaritaine s’attend à lui pour recevoir ce don extraordinaire. Toutefois il est nécessaire que le Seigneur mette d’abord le doigt sur ce qui n’est pas en règle dans la vie de cette femme (versets 16 à 18). On ne peut être heureux tant que la lumière de Dieu n’a pas pénétré dans la conscience. La grâce en Jésus est inséparable de la vérité (chapitre 1. 17).

Jean 4

1Quand le Seigneur sut que les pharisiensA avaient entendu dire : Jésus fait et baptise plus de disciples que Jean2 (toutefois Jésus lui-même ne baptisait pas, mais ses disciples), 3il quitta la JudéeA et retourna en GaliléeA. 4Or il lui fallait traverser la SamarieA.

5Il arrive donc à une ville de Samarie nommée Sichar, près de la terre que Jacob avait donnée à son fils Joseph. 6Il y avait là une fontainea de Jacob. Jésus, fatigué du chemin, se tenait assis au bord de la fontaine. C’était environ la sixième heureA.
7Une femme de la Samarie vient pour puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire8 (car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres). 9La Samaritaine lui dit alors : Comment ? Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une Samaritaine ? (Car les Juifs n’ont pas de relations avec les Samaritains.) 10Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. 11La femme lui dit : Seigneurb, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où as-tu donc cette eau vive ? 12Es-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné le puits ; et lui-même en a bu, ainsi que ses fils et son bétail ? 13Jésus répondit et lui dit : Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif ; 14celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif, à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle. 15La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie pas soif et que je ne vienne pas ici pour puiser. Jésus lui dit : 16Va, appelle ton mari et viens ici.
17La femme lui répondit : Je n’ai pas de mari. Jésus lui dit : Tu as bien dit : Je n’ai pas de mari ; 18car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; en cela tu as dit vrai.

Notes

asource jaillissant au fond d’un puits (v. 11).
bsimple terme de politesse courant en ce temps-là ; voir 12. 21 ; 20. 15.

(La Bible - Traduction révisée)