Les disciples de Jean le Baptiseur éprouvent un peu de jalousie en voyant leur maître perdre son importance au profit d’un autre (verset 26 ; chapitre 4. 1). À l’exception de deux d’entre eux (dont André) qui avaient quitté Jean pour suivre Jésus (chapitre 1. 37), ces hommes n’avaient pas compris quelle était précisément la mission du précurseur. Il était l’ami de l’Époux. Ce qui provoquait le mécontentement de ses disciples rendait au contraire sa joie accomplie (verset 29) ; il était heureux de s’effacer devant le Seigneur. Sa belle réponse devrait être gravée comme une devise dans notre cœur : « Il faut que lui croisse et que moi je diminue » (verset 30). Cette parole est l’occasion pour Jean d’exalter le Seigneur Jésus : il est au-dessus de tous, non par l’autorité que les foules lui reconnaissent, mais parce qu’il vient du ciel (verset 31). Et il n’en vient pas comme un ange, mais comme le centre de toutes les affections du Père, son héritier (Hébreux 1. 2). Une telle visite met l’humanité entièrement à l’épreuve et la partage en deux groupes. Ceux qui croient au Fils ont dès maintenant la vie éternelle. Quant à ceux qui ne croient pas, terrible pensée, la colère de Dieu demeure sur eux ! De quel côté vous trouvez-vous ? (chapitre 20. 31).