Le repos de Dieu au septième jour, après l’œuvre de la création, fut bientôt troublé par le péché de l’homme. Et, depuis lors « jusqu’à maintenant », le travail du Père avec celui du Fils n’a plus cessé pour la rédemption (Jean 5. 17). Mais nous apprenons ici que :
Comme autrefois dans le désert, l’incrédulité (chapitre 3. 19) et la désobéissance (chapitre 4. 6 fin) ferment l’accès à la promesse. Jean 3. 36 nous montre d’ailleurs que celui qui désobéit se confond avec celui qui ne croit pas. Car faire l’œuvre de Dieu, c’est croire en celui qu’il a envoyé (Jean 6. 29). Hélas, il en fut d’Israël comme de multitudes aujourd’hui : « la parole entendue ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi… » (verset 2 ; lire Romains 10. 17).
Ainsi, c’est l’obéissance au Seigneur qui nous permet d’entrer maintenant dans le travail de sa grâce et nous prépare à partager aussi demain le repos de son amour (Sophonie 3. 17).