Jusqu’à notre entrée dans le repos divin, c’est encore pour nous, enfants de Dieu, le temps de la fatigue liée à la marche, au service et au combat. Mais nous ne sommes pas laissés sans ressources. Des trois que mentionne ce chapitre, la première est la parole de Dieu. Aujourd’hui nous entendons sa voix… Cette Parole veille à notre état intérieur. Vivante, elle nous apporte la vie ; opérante, elle fait son travail en nous (Éphésiens 6. 17 nous la présente au contraire comme arme offensive) ; pénétrante enfin : laissons-nous sonder par elle.
Mais à côté du péché que la Parole met en évidence et condamne, il y a en nous de la faiblesse et des infirmités. Dieu y a pourvu au moyen de deux autres ressources. Il nous a donné un grand Souverain Sacrificateur plein de compréhension et de sympathie. Homme ici-bas, Christ a connu toutes les formes de la souffrance humaine pour pouvoir « au moment opportun » déployer envers ses faibles rachetés toutes les formes de son amour. En second lieu il nous a ouvert l’accès au trône de la grâce. Nous sommes invités à nous en approcher par la prière avec d’autant plus de liberté et de confiance que nous y rencontrons notre bien-aimé Sauveur. Est-ce là, et là seulement, que nous cherchons du secours ? (Psaume 60. 13).