Hébreux 2. 10 à 18

Raison pour lequel Il est devenu homme

Il convenait pour Dieu que Jésus, l’auteur de notre salut, passe par des souffrances (verset 10). « Il plut à l’Éternel de le meurtrir ; il l’a soumis à la souffrance », dit par ailleurs Ésaïe (chapitre 53. 10). Et dans quel but ? Afin d’amener de nombreux fils à la gloire. « S’il livre son âme en sacrifice pour le péché, il verra une descendance », ajoute aussi le prophète. Ces enfants que Dieu a donnés à Christ pour être ses compagnons dans la gloire, ce sont ses chers rachetés. « Il n’a pas honte de les appeler frères » (verset 11). Mais pour pouvoir prendre en main leur cause, il devait leur être rendu semblable, devenir véritablement un homme (verset 14). Et notre chapitre nous donne de ce grand mystère plusieurs motifs d’un prix infini : Jésus est venu dans notre nature pour glorifier Dieu en recommençant notre histoire et lui permettre de réaliser ses plans à l’égard de l’homme.

Il a pris un corps pour pouvoir mourir et ainsi remporter la victoire sur le prince de la mort dans sa propre forteresse.

Enfin, Jésus a revêtu notre humanité pour entrer plus parfaitement dans nos peines et les comprendre avec un cœur humain. Sa propre expérience de la souffrance lui permet de sympathiser pleinement à nos épreuves comme un sacrificateur fidèle et miséricordieux. Quelle consolation pour tous les affligés !

Hébreux 2

10Car il convenait pour Dieu^a, de qui tout procède et par qui tout subsiste, que, amenant de nombreux fils à la gloire, il rende accompli^b le chef^c de leur salut par des souffrances. 11En effet, et celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiésA sont tous d’un^d ; c’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères12quand il dit : “J’annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges”^e. 13Et encore : “Moi, je me confierai en lui”^f. Et encore : “Me voici, moi, et les enfants que Dieu m’a donnés”^g.
14Ainsi, puisque les enfants ont eu part au sang et à la chair^h, lui aussi semblablement y a participé, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait le pouvoirⁱ de la mort, c’est-à-dire le diable, 15et qu’il délivre tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage. 16Car, assurément, il ne prend^j pas les anges, mais il prend la descendance d’Abraham. 17C’est pourquoi il dut, à tous égards, être rendu semblable à ses frères, afin qu’il soit un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateurA dans les choses qui concernent Dieu, en vue de faire propitiationA pour les péchés du peuple. 18Car, du fait qu’il a souffert lui-même, étant tenté^k, il est à même de secourir ceux qui sont tentés.