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Épître aux Galates
Chaque jour les Écritures - 5e année

Galates 4. 1 à 18

Servir Dieu au moyen d’une religion !

Ainsi Dieu avait donné bien autre chose que la loi : des promesses qui se réaliseraient sans condition préalable. Elles provenaient de son amour et de sa joie à bénir tant les nations que les Juifs. Mépriser un tel don, c’était mépriser son amour. Prétendre par exemple payer un cadeau que l’on reçoit, c’est offenser le donateur. Combien le cœur de Dieu s’afflige en particulier de voir tant de chrétiens oublier la liberté de l’Esprit pour substituer à celle-ci de misérables et fastidieuses pratiques. Qu’est-ce que cela prouve ? Que ces enfants de Dieu connaissent bien mal leur Père céleste. On comprend qu’un inconverti se contente de « faibles et misérables principes » parce qu’il n’a rien de meilleur. « Mais maintenant – nous dit le verset 9 – ayant connu Dieu », et étant connus de lui (1 Corinthiens 8. 3), ne nous laissons plus asservir et ne tolérons rien qui soit indigne de lui. Ayons pleine confiance en son amour.

Au verset 12 l’apôtre interrompt son exposé pour parler au cœur de ses Galates bien-aimés. Il sait remettre en mémoire leur bienveillance, leur dévouement pour lui. Hélas, les affections que l’absence refroidit sont de faibles affections. Les convictions qui se laissent entamer sitôt le départ du serviteur de Dieu sont de faibles convictions. Qu’en est-il de notre amour chrétien ? Et qu’en est-il de notre foi ?

Galates 4

1Or je dis que, tant que l’héritier est en bas âge, il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit maîtreA de tout ; 2mais il est sous l’autorité de tuteurs et d’administrateurs jusqu’au temps fixé par le père. 3De même nous aussi, lorsque nous étions en bas âge, nous étions asservis aux principes du monde ; 4mais, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous [la] Loi, 5afin qu’il rachète ceux [qui étaient] sous [la] Loi, afin que nous recevions l’adoptiona. 6Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs, criant : Abbab, Père ; 7de sorte que tu n’es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par Dieu.
8Mais autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous étiez asservis à ceux qui, par [leur] nature, ne sont pas des dieux. 9Mais maintenant, ayant connu Dieu, ou plutôt ayant été connus de Dieu, comment pouvez-vous retourner aux faibles et misérables principes auxquels vous voulez encore être de nouveau asservis ? 10Vous observez des jours, des mois, des saisons, des années ! 11Je crains à votre sujet d’avoir peut-être travaillé pour vous en vain.

12Soyez comme moi, car moi-même [je suis] comme vous, frères ; je vous en prie. Vous ne m’avez fait aucun tort ; 13vous le savez, c’est dans la faiblesse corporellec que je vous ai annoncé l’évangileA la première fois ; 14et ce qui était éprouvant pour moid dans mon corpse, vous ne l’avez pas méprisé ni rejeté avec dégoût ; mais vous m’avez reçu comme un ange de Dieu, comme le Christ Jésus. 15Quel était donc votre bonheur ? Car je vous rends ce témoignage : si cela avait été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner. 16Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? 17Le zèle qu’ils ont pour vous n’est pas celui qu’il faut : ilsf veulent vous détacher de moig, afin que vous leur montriez du zèle. 18Mais il est bon d’être toujours zélé pour le bien, pas seulement quand je suis présent avec vous.

Notes

ac.-à-d. : que nous recevions la position de fils comme don.
bAbba est le mot araméen que traduit : Père ; avec une nuance de tendresse (comp. Marc 14. 36 ; Romains 8. 15, 16). C’est l’Esprit qui crie.
clitt. : de la chair.
dd’autres lisent : pour vous.
elitt. : dans ma chair.
fles gens qui troublaient les Galates (voir 1. 7 ; 5. 10, 12).
gvous détacher de moi : litt. : vous exclure, vous isoler.

(La Bible - Traduction révisée)