Le plan général de l’épître peut se dégager ainsi :
Le cœur de Paul est bouleversé : son zèle pour la vérité se double de tout son amour pour ses croyants de la Galatie. Quel esprit d’égarement avait pu les envoûter, qu’ils aient à ce point oublié la grâce de Dieu ? Hélas beaucoup de chrétiens leur ressemblent ! Christ crucifié leur a été dépeint (verset 1). Ils ont cru en lui et reçu par le Saint Esprit l’assurance du salut. Mais ils ne lui ont pas fait confiance pour conduire leur vie chrétienne. Ayant commencé par l’Esprit, ils continuent par la chair (verset 3). Or pensez-vous qu’après nous avoir justifiés, Dieu puisse compter sur nous pour « achever son travail » ? Non, et c’est pourquoi la même foi qui nous sauve est aussi celle dont nous avons besoin pour vivre (verset 11). La juste loi de Dieu, en revanche, ne pouvait que nous faire mourir, nous maudire, car nous étions incapables de l’accomplir. Il a fallu que Christ se substitue à nous sous cette malédiction. Pour nous en racheter, il a payé le prix tout entier. Il a porté la malédiction de la loi quand il a pris sur la croix la place que je méritais. Qu’il en soit à jamais béni !