Ézéchiel 44. 15 à 31

Éléazar et Ithamar, fils d’Aaron, s’étaient partagé la sacrificature après la mort de leurs frères Nadab et Abihu (Nombres 3. 4). Plus tard, la branche issue d’Ithamar perdit ses droits à cause du péché des fils d’Éli et de la trahison d’Abiathar (1 Samuel 3. 12, 13 ; 1 Rois 1. 7, 8 ; 2. 27). Aussi est-il précisé que les sacrificateurs sont fils de Tsadok, de la famille d’Éléazar (1 Chroniques 6. 35 à 38). Pas plus qu’autrefois, cette charge ne s’obtiendra par des capacités personnelles, mais exclusivement par droit de naissance (Psaume 87. 5). Il en est de même aujourd’hui des rachetés du Seigneur. En vertu de la nouvelle naissance, tous ont droit au titre de sacrificateur.

Mais, comme tout privilège, celui-ci entraîne également des devoirs. Les instructions données aux sacrificateurs sont très précises tant pour l’accomplissement de leur service que pour leur vie familiale (comparer Lévitique 21). Ils devront veiller spécialement à la pureté, et c’est aussi notre responsabilité de nous tenir à l’abri de la souillure du péché, nous qui sommes par grâce « un saint sacerdoce, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ » (1 Pierre 2. 5 ; voir aussi 1 Thessaloniciens 4. 4).