Ézéchiel 5. 1 à 17

À partir du chapitre 4, l’Éternel fait entrer Ézéchiel au moyen de divers signes dans les circonstances douloureuses que va traverser son peuple. Un serviteur de Dieu qui a passé lui-même par l’école de la souffrance est en mesure ensuite de comprendre beaucoup mieux ceux qui les traversent aussi et de les exhorter avec plus d’autorité. Il connaît leur situation par sa propre expérience et peut donc utilement les mettre en garde. En se couchant sur le côté, en cuisant son pain avec de l’ordure, Ézéchiel portait en figure les conséquences du péché de son peuple (chapitre 4. 4).

Maintenant Dieu lui demande de raser ses cheveux et sa barbe, acte déshonorant pour un sacrificateur et défendu par la loi (Lévitique 21. 5). Les versets 11 et 12 nous en expliquent la portée symbolique. Israël, ornement de l’Éternel, est mis de côté, et divers jugement vont s’abattre sur lui, choisis par celui qui pèse (verset 1) la culpabilité de chacun. Certains seront la proie de la peste et de la famine pendant le siège de la ville, d’autres tomberont par l’épée, d’autres enfin seront dispersés et persécutés. Moïse avait déjà annoncé ces châtiments (Lévitique 26. 14… ; Deutéronome 28. 15…) et l’histoire d’Israël depuis lors a confirmé que Dieu ne peut qu’accomplir sa Parole (chapitre 12. 28).