La quatrième plaie, ce sont les mouches venimeuses. Leurs essaims pénètrent dans les maisons et ruinent l’Égypte, à l’exception du pays de Goshen. Moralement ces mouches venimeuses nous font penser aux médisances, aux jalousies et à toutes les sources d’irritation qui enveniment les relations familiales et sociales des gens du monde, mais qui ne doivent pas trouver place dans les maisons des enfants de Dieu.
Le Pharaon est prêt maintenant à certaines concessions : « Allez, dit-il, et sacrifiez à votre Dieu dans le pays » (verset 21). Mais cela ne pouvait se faire. L’Éternel avait commandé d’aller le chemin de trois jours dans le désert (chapitre 3. 18). Trois jours : c’est le temps que Jésus a passé dans le tombeau entre sa mort sur la croix et le matin de sa résurrection. Or l’Ennemi voudrait nous enlever ces vérités qui rappellent sa défaite. Au contraire, un culte sans le souvenir de la croix et de la résurrection ne le gêne pas du tout. Le monde admire la vie de Jésus et honore les gens de bien. Il a sa propre religion et verra d’un bon œil que nous ayons aussi la nôtre. Mais la croix et la présence dans le ciel d’un Christ vivant, bases du culte chrétien, condamnent le monde et nous séparent absolument de lui (Galates 6. 14).