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Actes des Apôtres
Chaque jour les Écritures - 4e année

Actes 25. 13 à 27

Le dilemme pour Festus

Agrippa, Bérénice (ainsi que Drusille, femme de Félix : chapitre 24. 24) étaient les enfants d’Hérode III (chapitre 12. 1) et constituaient la quatrième génération de cette dynastie criminelle. La visite de courtoisie qu’ils rendent au nouveau gouverneur va être pour celui-ci l’occasion de se renseigner sur son étrange prisonnier. On sent, à la manière dont Festus résume l’affaire, le peu d’intérêt que présentent pour lui ces questions religieuses. Il s’agit d’ « un certain Jésus qui est mort… » (verset 19). Christ n’est rien de plus pour des multitudes aujourd’hui. Mais Paul affirmait qu’Il était vivant et c’était bien en effet ce qui faisait toute la différence.

L’apôtre est donc introduit au milieu de cette cour réunie « en grand apparat ». Selon la parole du Seigneur à Ananias, il devait être, « un vase d’élection » pour porter son nom devant les rois (chapitre 9. 15). Mais il était l’ambassadeur d’un Roi combien plus grand que ceux devant lesquels il était appelé à comparaître, « un ambassadeur lié de chaînes », ainsi qu’il se nomme ailleurs, toutefois usant de hardiesse pour parler de son Seigneur car la parole de Dieu n’était pas liée (Éphésiens 6. 20 ; 2 Timothée 2. 9).

Actes 25

13Quelques jours après, le roi Agrippaa et Bérénice vinrent à Césarée pour saluer Festus. 14Comme ils passaient là plusieurs jours, Festus exposa ainsi au roi l’affaire de Paul : Il y a [ici] un homme que Félix a laissé prisonnier ; 15lorsque je suis allé à Jérusalem, les principaux sacrificateursA et les anciensA des Juifs ont porté plainte à son sujet, sollicitant une condamnation contre lui ; 16mais je leur ai répondu que ce n’est pas la coutume des Romains de livrer quelqu’un avant que l’accusé ait ses accusateurs en face de lui et qu’il ait l’occasion de se défendre de ce dont il est accusé. 17Quand ils se sont présentés ici, sans aucun délai, le lendemain, j’ai siégé au tribunal et j’ai donné l’ordre d’amener cet homme. 18Mis en sa présence, ses accusateurs n’ont avancé aucune charge grave quant aux méfaits que moi je supposais : 19ils avaient avec lui des controverses concernant leur propre culte religieux et un certain Jésus qui est mort, mais que Paul affirmait être vivant. 20Comme j’étais dans l’embarras pour procéder à une information sur de tels sujets, je lui ai demandé s’il consentirait à aller à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire. 21Mais Paul a fait appel : [il a demandé] à être réservé au jugement d’Augusteb ; alors j’ai donné ordre de le maintenir sous garde jusqu’à ce que je l’envoie à CésarA. 22Agrippa [dit] à Festus : Je voudrais bien, moi aussi, entendre cet homme. Demain, dit Festus, tu l’entendras.

23Le lendemain donc, Agrippa et Bérénice vinrent en grand apparat et entrèrent dans la salle d’audience avec les chefs militaires et les principaux personnages de la ville ; Paul, sur l’ordre de Festus, fut amené. 24Festus [dit] alors : Roi Agrippa et vous tous qui êtes ici présents avec nous, vous voyez cet homme au sujet duquel toute la multitude des Juifs m’a sollicité, aussi bien à Jérusalem qu’ici, en criant qu’il ne devrait plus vivrec. 25Mais je me suis rendu compte qu’il n’avait commis aucune action qui mérite la mort et, comme cet homme lui-même en a appelé à Augusted, j’ai résolu de le lui envoyer. 26Comme je n’ai rien de sûr à écrire à l’empereur à son sujet, je l’ai amené devant vous, et principalement devant toi, roi Agrippa, de sorte qu’après avoir procédé à l’interrogatoire, j’aie quelque chose à écrire ; 27car il me semble déraisonnable d’envoyer un prisonnier sans indiquer en même temps les charges qui pèsent sur lui.

Notes

avoir HérodeC (Hérode Agrippa 2, fils d’Hérode Agrippa 1er) .
bTitre de l’empereur, voir CésarA. L’empereur régnant à cette date est Néron (54-68 ap. J.-C.) .
ccomp. 22. 22.
dvoir v. 21, et note.

(La Bible - Traduction révisée)