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Seconde épître aux Corinthiens
Chaque jour les Écritures - 4e année

2 Corinthiens 4. 16 à 18 ; 5. 1 à 10

Tribulation transitoire – Peur du tribunal ?

Que de soins nous prenons pour entretenir et faire prospérer « notre homme extérieur » (verset 16). Si seulement notre « homme intérieur » pouvait être aussi bien traité ! Ce qui renouvelait le cœur de l’apôtre c’était ce poids éternel de gloire sans commune mesure avec les épreuves qu’il traversait. Marchant « par la foi, non par la vue » (verset 7), les regards de son âme fixés sur les choses qui ne se voient pas mais qui sont éternelles, il en avait l’avant-goût déjà par les arrhes de l’Esprit (verset 5). C’est pourquoi il ne se lassait pas (chapitre 4. 1 à 16).

Quelle crainte, quelle ardeur, la pensée du tribunal de Christ devrait sans cesse produire en nous ! Nous n’y comparaîtrons pas en jugement, notre salut étant assuré. Mais comme un film, notre vie entière s’y déroulera révélant tout ce que nous aurons fait « soit bien, soit mal » et nous recevrons soit gain, soit perte. En même temps le Seigneur y montrera comment sa grâce a su tirer son éclat même de nos péchés. Un artiste qui a fini de restaurer un portrait détérioré met son travail en valeur en y juxtaposant la photo du tableau initial. Étant souvent peu sensibles au péché, nous mesurons aussi trop peu la grâce qui nous pardonne et nous supporte. Le tribunal de Christ nous en fera enfin réaliser toute l’immensité.

2 Corinthiens 4

16C’est pourquoi nous ne nous lassons pas ; mais, même si notre homme extérieur dépérit, toutefois l’hommea intérieur est renouvelé de jour en jour. 17Car notre légère tribulation d’un moment produit pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de gloire, 18nos regards n’étant pas fixés sur ce qui se voit, mais sur ce qui ne se voit pas : car les choses qui se voient sont temporaires, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles.

2 Corinthiens 5

1En effet, nous savons que si notre maisonA terrestre – simple tenteb – est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux. 2Car aussi, dans cette [tente], nous gémissons, désirant avec ardeur revêtirc notre domicile qui est du ciel, 3si toutefois, même en étant vêtus, nous ne sommes pas trouvés nus. 4Oui, nous qui sommes dans cetted tente, nous gémissons, étant chargés ; non pas que nous désirions être dépouillés, mais [nous] désirons être revêtuse, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. 5Or celui qui nous a formés pour cela même, c’est Dieu, qui nous a donné les arrhesA de l’Esprit.
6Nous avons donc toujours confiance, et nous savons qu’étant présents dans le corpsA, nous sommes absentsf du Seigneur, 7car nous marchons par la foi, non par la vue ; 8nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents du corps et être présents avec le Seigneur. 9C’est pourquoi, que nous soyons présents ou que nous soyons absents, nous nous appliquons avec ardeur àg lui être agréables ; 10car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du ChristA, afin que chacun reçoive selon les actions [accomplies] dans le corps, soit bien soit mal.

Notes

apl. lisent : notre homme.
blitt. : notre maison terrestre de (la) tente.
clitt. : revêtir par-dessus (v. 2), revêtus par-dessus (v. 4).
dlitt. : la.
elitt. : revêtir par-dessus (v. 2), revêtus par-dessus (v. 4).
fprésents – absents, litt. : étant chez nous, dans notre pays ; hors de chez nous, en exil ; de même : v. 8, 9.
gou : nous avons à cœur de.

(La Bible - Traduction révisée)