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Seconde épître aux Corinthiens
Chaque jour les Écritures - 4e année

2 Corinthiens 2. 1 à 17

Paul avertit – Cortège triomphal et bonne odeur

L’apôtre avait retardé son voyage à Corinthe pour laisser à sa première lettre le temps de faire son effet. Grâces à Dieu, le travail de conscience attendu s’était produit, tant dans l’assemblée que chez l’homme qui avait dû être exclu. Mais à présent les Corinthiens couraient un autre danger : celui d’oublier la grâce envers le coupable repentant. D’une indulgence blâmable, ils étaient passés à une sévérité sans amour. Satan est toujours prêt à nous faire verser d’un extrême dans l’autre. Ses moyens sont variés pour accomplir ses objectifs qui eux ne changent pas : anéantir le témoignage rendu à Christ et retenir les hommes sous sa domination. Il se sert même des plaisanteries à son sujet – si courantes dans le monde – pour faire oublier ses intentions redoutables. Soyons donc en garde contre toute légèreté vis-à-vis du diable et de son pouvoir.

L’apôtre dans son inquiétude au sujet des Corinthiens, avait quitté un beau champ de travail pour aller à la rencontre de Tite qui lui apportait de leurs nouvelles. Mais Paul est consolé en pensant que partout où il va, il répand « la bonne odeur de Christ ». Ce même parfum est-il perceptible pour tous ceux qui nous connaissent ? Et surtout l’est-il pour Dieu ?

2 Corinthiens 2

1En ce qui me concerne, j’ai donc résolu de ne pas retourner auprès de vous avec de la tristesse. 2Car si moi je vous attriste, qui peut me réjouir, sinon celui qui est attristé par moi ? 3Et j’ai écrit cela même afin que, à mon arrivée, je n’éprouve pas de tristesse de la part de ceux dont je devrais me réjouir, étant persuadé à l’égard de vous tous que ma joie est la vôtre à tous. 4En effet, je vous ai écrita dans une grande affliction et avec serrement de cœur, avec beaucoup de larmes, non pas pour que vous soyez attristés, mais pour que vous connaissiez l’amour que j’ai si abondamment pour vous.

5Si quelqu’un a causé de la tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, mais, en quelque mesure – sans exagérer – c’est vous tous. 6Il suffit, pour un tel homme, de cette sanction qui lui a été infligée par le grand nombreb : 7au contraire vous devriez plutôt pardonnerc et consoler, de peur qu’un tel homme ne soit accablé par une tristesse excessive. 8C’est pourquoi je vous exhorte à confirmer votre amour pour luid. 9En effet, si je vous ai écrit, c’est aussi afin de connaître, à l’épreuve, si vous êtes obéissants en tous points. 10Or à celui à qui vous pardonnez quelque chosee, moi aussi je pardonne ; car moi aussi, ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, je l’ai fait à cause de vous sous le regardf de ChristA, 11pour que Satan ne prenne pas l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses intentionsg.

12Une fois arrivé à TroasA pour l’évangileA du Christ, et une porte m’y étant ouverte dans le Seigneur, 13je n’ai pas eu de repos dans mon esprit, parce que je n’ai pas trouvé Tite, mon frère ; j’ai donc pris congé d’euxh, et je suis parti pour la MacédoineA. 14Or grâces à Dieu qui nous mène toujours en triompheA dans le Christ et manifeste par nous l’odeur de sa connaissance en tout lieu. 15Car nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu, à l’égard de ceux qui sont sauvés et à l’égard de ceux qui périssent : 16aux uns une odeur de mort pour la mort, et aux autres une odeur de vie pour la vie. Et qui peut suffire à cela ? 17Car nous ne sommes pas comme plusieurs, qui frelatent la parole de Dieu ; mais avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, nous parlons en Christ.

Notes

asans doute une allusion à la première lettre.
bc.-à-d. : l’assemblée ou l’ensemble du corps en général.
cou : user de grâce.
dlitt. : à ratifier envers lui l’amour.
eà l’égard de qui vous usez de grâce.
fou : en la présence.
glitt. : pensées.
hc.-à-d. : des chrétiens de cette région.

(La Bible - Traduction révisée)