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Première épître aux Corinthiens
Chaque jour les Écritures - 4e année

1 Corinthiens 11. 17 à 34

La Cène du Seigneur

Il y avait des partis à Corinthe. Même les réunions d’assemblée s’en ressentaient. Les riches faisaient honte aux pauvres et excitaient leur jalousie. Fait plus grave encore, la cène, confondue avec l’agape (le repas en commun), était prise indignement par beaucoup. C’est l’occasion pour l’apôtre de rappeler ce que le Seigneur lui a spécialement révélé. La cène est le saint souvenir d’un Christ qui s’est livré pour nous. Un souvenir qui certes parle au cœur de chaque participant, mais aussi qui proclame universellement ce fait capital : celui qui est le Seigneur a dû mourir. Jusqu’à son retour, nous sommes invités à annoncer cette mort du Seigneur dans le langage si grand et si simple qui nous a été enseigné.

Enfin ce mémorial parle à la conscience du croyant. Car la mort de Christ signifie la condamnation du péché. Prendre la cène sans s’être d’abord jugé expose donc (pour la terre) aux effets de cette condamnation. Ainsi s’expliquait la faiblesse de plusieurs à Corinthe (et peut-être parmi nous), la maladie, la mort même, qui avaient frappé certains (verset 30). Néanmoins la crainte ne doit pas nous tenir à l’écart (verset 28). Elle peut et doit s’accorder avec une réponse fervente à Celui qui a dit : « Faites ceci en mémoire de moi » (versets 24, 25).

1 Corinthiens 11

17Or en vous prescrivant ceci, je ne [vous] loue pas : vous vous réunissez, non pour votre profit, mais à votre détriment. 18D’abord j’entends dire que, quand vous vous réunissez en assembléeA, il y a des divisions parmi vous, et je le crois en partie ; 19car il faut aussi qu’il y ait des sectesa parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés apparaissent clairement parmi vous.
20Quand donc vous vous réunissez en un même lieu, ce n’est pas manger la cèneb dominicalec : 21car, au moment de manger, chacun commence par prendre son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre s’enivre. 22N’avez-vous donc pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’assembléeA de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dire ? Vous louerai-je ? En cela, je ne [vous] loue pas.

23Car moi, j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai enseignéd : c’est que le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit un pain, 24et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25De même [il prit] la coupe aussi, après le souper, en disant : Cette coupe est la nouvelle allianceA en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi. 26Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne.
27Ainsi quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable à l’égard du corps et du sang du Seigneur. 28Mais que chacune s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; 29car celui qui mange et qui boit mange et boit un jugement contre lui-même, ne distinguant pas le corpsf. 30C’est pour cela que beaucoup sont faibles et malades parmi vous, et qu’un assez grand nombre dormentg. 31Si nous nous jugionsh nous-mêmes, nous ne serions pas jugési. 32Mais quand nous sommes jugés, c’est le Seigneur qui nous discipline, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. 33Ainsi, mes frères, quand vous vous réunissez pour manger, attendez-vous les uns les autres ; 34si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour être jugés. Quant aux autres points, je les réglerai lorsque je viendrai.

Notes

asectes : interprétations ou pensées particulières, d’où aussi : ceux qui les suivent.
bcène : même mot que repas (v. 21), souper (v. 25).
cdominicale : du Seigneur.
dplus litt. : transmis, comme v. 2 (note).
elitt. : qu’un homme (chaque personne).
fc.-à-d. : ce que représente le pain (v. 27).
gc.-à-d. : sont morts.
hexaminions, sondions.
ijuger : ici et jusqu’au v. 34, c’est prononcer un jugement, une sentence.

(La Bible - Traduction révisée)