1διαθήκη (
diathêkê[nom fém.] ; de
diatithêmi : établir dans un ordre particulier, conclure)
<G1242><C1257> (33x)|| Testament, disposition • Le terme est ainsi traduit en Hébreux 9. 16, 17. Les alliances dans la Bible ne constituent pas une entente entre deux ou plusieurs parties ; l’alliance est une disposition, sans conditions préalables de la part de Dieu, à l’égard de la terre avec Noé (voir Genèse 9. 8-17) ou à l’égard de son peuple avec Abraham (Luc 1. 72 ; Actes 3. 25 ; Romains 9. 4 ; Éphésiens 2. 12 ; Hébreux 8. 9 (2x) ; 9. 4, 15 (2x), 20). Les signes en sont respectivement l’arc-en-ciel (Genèse 9. 16) et la circoncision (Actes 7. 8). Personne ne peut annuler une alliance confirmée (Galates 3. 15, 17). Galates 4. 24 parle de deux alliances, l’ancienne et la nouvelle. L’ancienne alliance (2 Corinthiens 3. 14) a été conclue avec Israël sous condition d’obéissance ; elle se rattache ici aux écrits de l’A.T. Israël était béni à condition d’observer la Loi donnée par Dieu à Moïse. Selon Hébreux 8. 8, la nouvelle alliance (voir aussi Romains 11. 27 ; 2 Corinthiens 3. 6 ; Hébreux 7. 22 ; 8. 6, 10 ; 9. 15 ; 10. 16, 29 ; 12. 24) sera conclue par Dieu en faveur de la maison d’Israël et de celle de Juda, pour leur bénédiction sans condition. Elle est fondée sur la valeur du sang de Christ, le sang de la nouvelle alliance (Matthieu 26. 28 ; Marc 14. 24 où diathêkê est traduit par « nouvelle alliance » ; Luc 22. 20) ; elle sera effective durant le règne de Christ. L’Assemblée jouit déjà des bénédictions qui seront introduites par ce nouvel ordre de choses (1 Corinthiens 11. 25), grâce à cette alliance éternelle (Hébreux 13. 20). En Apocalypse 11. 19, l’arche de l’alliance de Dieu apparut dans le temple.