En 445 avant Jésus Christ environ, Néhémie est venu à Jérusalem. Depuis la destruction de la ville 140 ans auparavant, elle était restée en grande partie inhabitable (Néhémie 7. 4). Désormais, avec les encouragements de Néhémie, des gens d’autres villes de Judée viennent travailler à la reconstruction des murailles de Jérusalem. Il y a alors une opposition immédiate de la part de ceux qui ne veulent pas voir la ville prospérer. Par des actions cherchant à les ridiculiser, des insultes et des agressions notoires, ils essayent d’arrêter les travaux. En réponse, les bâtisseurs prient et poursuivent la construction.

Le verset du jour, cependant, fait apparaître un autre danger auquel nous sommes tous confrontés : 140 ans de décombres doivent être enlevés pour que les travaux continuent. Les bâtisseurs disent eux-mêmes : “Il y a beaucoup de décombres : nous ne pouvons bâtir la muraille”.

Peut-être dites-vous parfois : Il y a eu trop de dégâts par le passé pour que je puisse avancer. – Peut-être que cette année qui touche à sa fin vous a beaucoup coûté. Ou peut-être avez-vous dû faire face à d’autres types de dégâts, et maintenant vous êtes rempli(e) de doutes à l’égard de vous-même, des autres, ou même de Dieu dans un sens.

De tels dégâts sont en effet réels aujourd’hui, comme ils l’étaient pour les bâtisseurs de Néhémie. Ils n’exagéraient pas en parlant de la quantité de décombres qui rendaient difficile la reconstruction de la muraille. Les travaux allaient être fatigants – la construction l’est toujours. Mais les bâtisseurs ont persévéré, se sont focalisés sur Dieu et l’un sur l’autre (voir Néhémie 4. 14). Ils ont vu que les décombres du passé ne pouvaient pas empêcher Jérusalem de devenir la ville que Dieu voulait.

Ces décombres du passé n’ont pas le droit d’empêcher Dieu de vous fortifier pour devenir ce qu’il a toujours voulu que vous soyez. Ce sera un travail compliqué – la construction l’est toujours. Mais continuez à bâtir.