Le Seigneur est proche
Il est frappant de constater que le Dieu de gloire s’est révélé à nous sous plusieurs aspects : comme le Père de gloire (Éphésiens 1. 17), le Seigneur de gloire (1 Corinthiens 2. 8 ; Jacques 2. 1) et l’Esprit de gloire (1 Pierre 4. 14). Ce même Dieu de gloire, qui a appelé Abraham en le retirant des idoles, nous a aussi attirés à lui, nous éloignant de toute forme d’idolâtrie. Abraham, conduit par l’Éternel vers le pays de Canaan, vivait au milieu de la plus grande idolâtrie, mais il a été préservé dans une relation intime avec Dieu. On pourrait dire qu’il a vécu dans une séparation totale des idoles, pour être tout entier à Dieu. L’idole est ce qui remplace Dieu dans notre cœur.
L’amour puissant qu’Abraham portait à Dieu ne l’a pas seulement séparé des idoles, mais l’a également maintenu dans une communion véritable avec lui. C’est ainsi que Dieu lui a donné, en fin de compte, le fils promis, Isaac. Les leçons apprises par Abraham sont destinées à être suivies par tous les croyants, comme cela a été le cas des premiers chrétiens (1 Thessaloniciens 1. 9). Mais quel était leur secret ? L’amour. En effet, les Écritures désignent Abraham à trois reprises comme l’ami de Dieu (2 Chroniques 20. 7 ; Ésaïe 41. 8 ; Jacques 2. 23).
Nous touchons ici un mystère profond, celui de deux choses indissociables :
– la souveraineté de Dieu, qui a appelé Abraham, l’a conduit d’Ur des Chaldéens jusqu’au pays promis, et lui a donné Isaac ;
– la responsabilité d’Abraham, exprimée par son obéissance, son amour et sa confiance en Dieu.
C’est exactement ce qui se passe pour nous aujourd’hui. D’un côté,