Pour nous, Jésus est “l’Étoile brillante du matin”. D’autres le connaîtront dans toute sa gloire royale comme “la racine et la postérité de David” ; dans le futur, les hommes le connaîtront comme “le soleil de justice” qui se lèvera pour chasser les ténèbres et amener la guérison à ce monde dévasté (Malachie 3. 20). Mais seule l’Église le connaît comme “l’Étoile brillante du matin”.

Lorsque le soleil brille, les étoiles ne sont pas visibles. Pour l’instant, le Seigneur n’apparaît pas encore au-dessus de l’horizon sombre de ce monde comme le soleil de justice, mais alors qu’il fait encore nuit, il est connu dans le cœur du croyant comme l’Étoile brillante du matin.

L’apôtre Pierre présente la prophétie comme une lampe qui brille dans un lieu obscur, et l’Étoile du matin qui se lève dans le cœur du croyant (2 Pierre 1. 19). Il est vrai que la lampe et l’Étoile brillent toutes deux dans l’obscurité, mais il y a une différence : la lampe m’indique qu’il y a des ténèbres ; l’Étoile m’indique que le jour vient.

La prophétie nous parle de la condition du monde qui nous entoure, et nous avertit des jugements vers lesquels il court. Elle ne nous laisse aucun espoir pour ce “présent siècle” rempli de ténèbres (Galates 1. 4), mais elle concentre nos espérances sur Christ. Il est vu comme Celui qui vient, et lorsque nous voyons Christ comme le centre de tous nos espoirs, alors, en effet, nous pouvons dire que l’Étoile du matin s’est levée dans nos cœurs.

Le Seigneur fait cette promesse : “Celui qui vaincra… je lui donnerai l’étoile du matin” (Apocalypse 2. 26, 28). Au milieu des ténèbres morales et spirituelles de Thyatire, celui qui vaincra éprouvera que Christ est dans son cœur comme l’Étoile du matin.

Bien-aimés du Seigneur, alors que la nuit s’étire, il veut briller dans nos cœurs maintenant, et nous redit : “Je viens bientôt” (Apocalypse 22. 7, 12, 20).