Le Seigneur est proche
Lorsque le sang était aspergé, le résultat était le salut ; mais lorsqu’il n’y avait pas de sang, le châtiment tombait. Dieu est passé en jugement dans le pays d’Égypte cette nuit-là, et “il n’y avait pas de maison où il n’y ait pas un mort” (Exode 12. 30). Dans les maisons d’Israël, il y avait un mort : l’agneau, la victime, le remplaçant. Dans les maisons d’Égypte, il y avait un mort : le fils aîné. Dans les maisons d’Israël, l’agneau était mort à la place du fils aîné, et cela a amené la paix à beaucoup de familles cette nuit-là.
On aurait pu rencontrer un jeune homme, fils aîné d’une des maisons d’Israël, et lui demander :
Comment vas-tu ? Es-tu en paix ? – Une paix parfaite !
Comment te sens-tu ? – Je ne m’appuie pas sur mes sentiments, mais sur la parole de l’Éternel. Le sang est sur l’encadrement de notre porte. C’était le travail de mon père de le mettre là, mais je vous assure que j’ai bien fait attention à ce que ce soit fait ; ma vie s’arrêterait cette nuit si le sang n’était pas là. Mais le sang est là, et Dieu a dit : “Je verrai le sang et je passerai par-dessus vous”.
Es-tu paisible ? – Oui, j’ai un repos parfait. Le sang est la base de ma paix.
La paix n’est pas un sentiment ; ce n’est pas une émotion ; ce n’est pas une expérience ; elle découle du fait que les exigences de Dieu ont été satisfaites par l’Agneau de Dieu, et Dieu apprécie pleinement la valeur de son sang. Comme il a pu être dit, le sang de Jésus a atteint, et touché, la mémoire même de Dieu, car nous lisons en Hébreux 10. 17 : “Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités”.
La valeur de ce sang, seul Dieu la connaît. Vous et moi ne connaissons pas la valeur du sang de Christ. Nous lui accordons certainement une valeur, mais notre appréciation est très faible et incomplète. Dieu connaît parfaitement sa valeur ; il l’apprécie pleinement, et il nous dit, à vous et moi : Confiez-vous dans ce sang, mettez-vous à l’abri.