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Le Seigneur est proche

Ceux qui sont selon la chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, aux choses de l’Esprit.
Romains 8. 5
La chair et l’Esprit pour le croyant

Lorsque quelqu’un se convertit, sa nature ne devient pas meilleure, sa nature pécheresse reçue d’Adam reste aussi pécheresse qu’avant. Mais il reçoit de Dieu une nouvelle nature qui est en elle-même absolument parfaite. C’est la nature que nous voyons dans la personne du Seigneur Jésus – une nature caractérisée par la puissance vivante de l’Esprit de Dieu, et ainsi appelée “l’Esprit”, en contraste avec “la chair”.

Un incrédule n’a que sa nature charnelle, et ses pensées sont donc concentrées sur les choses de la chair – dont lui-même est le centre. Le croyant, ayant les deux natures, peut certes s’adonner à la chair et être un croyant malheureux, mais la nouvelle nature en lui le pousse à fixer ses pensées sur les choses de l’Esprit, dont Christ est le centre. Il est alors “dans l’Esprit”, et non “dans la chair”, comme nous le voyons en Romains 8. 9 : “Or vous, vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il n’est pas de lui”. Il arrive que le chrétien ait des difficultés à faire le choix de juger les tentations de la chair, et qu’il lui soit difficile de s’en détourner ; il doit apprendre qu’il n’a pas le pouvoir de vaincre la chair. Ce pouvoir est dans l’Esprit de Dieu, qui habite en lui.

Bien plus que cela, l’Esprit de Dieu n’attire pas l’attention sur son propre travail dans le cœur du croyant. Nous ne sommes pas appelés à être intérieurement le centre de notre propre attention. En fait, la puissance de l’Esprit travaillant dans nos âmes détournera nos yeux de nous-même pour les fixer sur la personne bénie du Seigneur Jésus Christ à la droite du Père, pour voir en lui toutes les perfections, toutes les vertus divines, et toute l’excellence qui plaît au cœur du Père.

Quelle puissance nous avons en fixant nos yeux sur ce merveilleux Sauveur ! C’est cette contemplation qui nous transforme (voir 2 Corinthiens 3. 18).

d’après L.M. Grant

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