Le Seigneur est proche
Après le départ de Jérusalem du roi “Jéconias [autre nom pour Jéhoïakin]” (Jérémie 29. 2), Jérémie a écrit une lettre aux captifs qui avaient été déportés à cause de la discipline de Dieu sur son peuple. Dans ce chapitre 29, Jérémie leur donne plusieurs instructions de la part de l’Éternel : s’installer à Babylone, chercher la paix de la ville et prier pour elle – “car dans sa paix sera votre paix” (v. 7). Avec des paroles sévères, Jérémie les met aussi en garde contre les faux prophètes parmi eux (v. 8-9).
Cette lettre de l’Éternel à son peuple, par la main de Jérémie, contient également de belles paroles d’encouragement : “Car moi je connais les pensées que je pense à votre égard, dit l’Éternel, pensées de paix et non de mal, pour vous donner un avenir et une espérance” (v. 11).
Dans la vision des “deux paniers de figues”, l’Éternel a dit à Jérémie, au sujet du peuple qui avait été déporté : “Je mettrai mes yeux sur eux pour leur bien, et je les ferai retourner dans ce pays ; et je les bâtirai et je ne les renverserai pas, et je les planterai, et je ne les arracherai pas. Et je leur donnerai un cœur pour me connaître, car moi je suis l’Éternel ; et ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu ; car ils retourneront à moi de tout leur cœur” (Jérémie 24. 6-7). Oui, les déportés n’étaient pas oubliés, malgré les apparences. Ils étaient vraiment au cœur des plans de Dieu.
Il y a un encouragement pour nous dans ce récit de la Parole. Que Dieu nous donne la sagesse de ne pas avoir besoin de bride pour être conduits, contrairement au cheval dans sa vivacité et au mulet dans son obstination (voir Psaume 32. 9). Mais même quand nous lui résistons, Dieu recherche toujours notre bien. Et même si dans la façon dont nous voyons et apprécions les choses cela ne semble pas le cas,