Nous devons tout d’abord trouver notre vraie place dans la présence de Dieu, selon notre foi en Christ, puis notre propre place parmi ceux au milieu desquels nous servons. La mesure de foi par laquelle chaque croyant est béni, par la grâce souveraine de Dieu, devient la limite appropriée dans laquelle il doit être occupé de lui-même conformément à la volonté de Dieu.

Il est certain que celui qui a la plus grande foi, qui est un père en Christ et qui connaît le mieux la Parole de Dieu, celui-là croîtra jusqu’à son propre niveau parmi les chrétiens avec lesquels il se trouve, là où le Saint Esprit dirige.

Que le Seigneur nous donne de connaître la mesure et le caractère de notre don, ce à quoi il nous a préparés, afin que nous soyons gardés de tout extrême : faire trop ou trop peu. En cela comme en toutes choses, le chemin du croyant est un chemin étroit et demande du discernement spirituel. Rien d’autre qu’une communion permanente avec Celui qui a achevé sa vie d’obéissance parfaite sur la croix, ne nous gardera dans une place d’humilité, d’obéissance et de dépendance.

Seigneur ! conduis tes serviteurs dans ton chemin, garde-les de la paresse spirituelle qui mène au sommeil, de l’énergie de la nature qui veut aller trop vite, d’une fausse modestie qui refuse de faire ce que tu leur demandes et de la prétention qui conduirait à céder aux impulsions de la volonté naturelle. N’oublions jamais ce que la Parole de Dieu nous dit : “À chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ” (Éphésiens 4. 7).

Ce n’est pas pour sauver mon âme que je voudrais travailler,

Cela, c’est ce qu’a fait mon Seigneur ;

Mais je voudrais travailler, comme tout serviteur,

Simplement par amour pour le Fils bien-aimé.