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Le Seigneur est proche

Empresse-toi de venir bientôt auprès de moi.
2 Timothée 4. 9
Christ nous suffit-il ?

La deuxième Épître à Timothée a souvent été décrite comme les dernières volontés et le testament spirituel de Paul ; non seulement destinée à Timothée, cette lettre était aussi pour toutes les générations futures de croyants. En l’écrivant depuis sa froide cellule de prison, le but de Paul était d’encourager Timothée à persévérer et ne pas abandonner. À travers cette épître, Paul lance aussi le défi à tous les croyants d’être de vrais vainqueurs. Qu’est-ce que cela signifie ? Le désir de Paul était que Timothée continue à suivre le Seigneur Jésus, malgré les circonstances difficiles, les obstacles, et les attaques contre lui.

Paul lui-même, dans cette sombre et terrible prison, était un exemple vivant de ce que signifie le “premier amour” (voir Apocalypse 2. 4). Cela signifie que Christ est tout pour nous, comme c’était le cas de Paul dans ces situations très éprouvantes. Oui, le Seigneur Jésus veut être tout pour chaque croyant, individuellement, où que nous soyons et dans n’importe quelle circonstance. La raison est simple, mais profonde : Christ est entièrement suffisant. En réalisant cela par la foi, Paul n’était pas découragé dans sa situation difficile. Beaucoup de croyants l’avaient abandonné (2 Timothée 1. 15), en partie peut-être, parce qu’il avait été arrêté par les autorités romaines qui le considéraient comme un criminel digne de mort. En plus de cet exemple de Paul, plusieurs autres croyants ont aussi montré des caractères de vrais vainqueurs. Ils avaient un zèle spirituel pour le Seigneur – et non pas charnel ou égoïste – et un engagement qui honorait Dieu, centré sur le Seigneur et ses intérêts.

Le défi que Paul donne à Timothée implique un tel exemple : “Empresse-toi [mets tout en œuvre, fais de ton mieux] de venir bientôt auprès de moi”. Paul ajoute : “Car Démas m’a abandonné, ayant aimé le présent siècle” (v. 10). Cela ne signifie pas que Démas, qui avait été un des proches collaborateurs de Paul, avait perdu son salut. Mais, malheureusement, le Seigneur n’avait plus la première place dans sa vie. Travailler avec Paul ne l’intéressait plus : Démas avait perdu son premier amour.

Et nous ? Avons-nous expérimenté que Jésus est entièrement suffisant ?

A.E. Bouter

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