Le Seigneur est proche
La partie la plus pratique de l’Épître aux Romains commence au chapitre 12. Paul montre dans toutes ses lettres qu’il est un enseignant, mais qu’il ne s’en tient pas à la théorie. Il est intéressant de voir comment il présente ici les instructions pratiques qui vont suivre : c’est la grâce qui les introduit ! La grâce de Dieu ne sauve pas seulement le pécheur, mais elle est aussi donnée pour faire face aux épreuves quotidiennes du croyant.
L’apôtre donne deux conseils utiles pour accomplir notre travail. Tout d’abord, il nous exhorte à l’humilité, pour que nous n’ayons pas “une haute pensée de nous-même, au-dessus de celle qu’il convient d’avoir”. La modestie n’est généralement pas une de nos qualités naturelles ; au contraire, nous devons l’apprendre, que ce soit dans le domaine psychologique, dans celui de nos capacités, ou concernant notre service auprès des autres. La culture et l’éducation peuvent nous garder d’exposer devant les autres notre bonne opinion de nous-même, mais où en sommes-nous dans nos pensées ? Soyons honnêtes !
Le croyant doit plutôt “penser de manière à avoir de saines pensées, selon la mesure de foi que Dieu a attribuée à chacun”. Ainsi, après la modestie viennent les “saines pensées”, pleines de réserve à l’égard de nous-même mais remplies aussi de foi pour réellement compter sur le Seigneur pour répondre à ce qu’il attend de nous. Cela nous permet de voir dans quelle mesure nous pouvons être une aide pour d’autres.