Nous avons considéré les larmes de Paul dans son service, et les larmes de Paul lorsqu’il avertissait les anciens d’Éphèse à propos de l’avenir de l’Église. Quelle est donc notre ressource en ces temps difficiles ? L’apôtre n’a pas laissé ces anciens, ni nous aujourd’hui, sans ressource sur laquelle s’appuyer.

Tout d’abord, il nous dit que nous avons besoin de veiller, comme le Seigneur Jésus nous l’a dit : “Veillez et priez” (Marc 13. 33). L’Église dans ce monde survit en milieu hostile. Nous sommes sur un champ de bataille, et non sur un terrain de jeu. Il faut donc s’attendre à ce que des difficultés et des faux enseignements surviennent, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur.

“Et maintenant je vous recommande à Dieu” : Dieu ne change pas et ne peut pas changer. S’il s’élève des questions sur l’enseignement ou des pratiques qui nous paraissent dissonantes, nous avons besoin que Dieu nous révèle sa pensée à travers sa Parole, par l’Esprit (Matthieu 16. 17 ; 1 Corinthiens 2. 10-16 ; Psaume 119. 105). Cela requiert sans doute beaucoup de dépendance de Dieu, et beaucoup de patience aussi, car il va s’écouler un certain laps de temps, peut-être, avant que nous sachions comment répondre à un faux enseignement ou une mauvaise pratique. Dieu a la réponse, si nous avons la volonté de l’écouter !

Notre troisième ressource est la “parole de sa grâce”. Dans l’Ancien Testament, le peuple d’Israël avait la parole de la Loi. Désormais, nous avons la parole de sa grâce. Que sa Parole soit notre nourriture et notre source de joie chaque jour. L’Esprit Saint, qui a inspiré la Parole de Dieu, a vu tout ce qui allait advenir dans l’histoire de l’Église sur la terre, et a placé dans les Écritures tout ce qui nous serait nécessaire.

Les jours difficiles que Paul a prédits sont désormais venus. Que nous comptions sur notre Dieu, et que nous apprenions plus de la parole de sa grâce !