Si je réserve un gîte pour les vacances, le propriétaire peut me demander de verser des arrhes, c’est-à-dire de payer à l’avance une partie du prix de la location. Je m’engage ainsi auprès du propriétaire à honorer sa réservation. Comme l’illustre cet exemple, c’est celui qui a besoin d’être rassuré qui reçoit les arrhes, tandis que celui qui tient le plus à ce que la transaction se fasse consent à les payer.

Dans son amour, Dieu tient à donner au croyant un merveilleux héritage. Grâce à la mort et la résurrection de Christ, celui qui croit en Jésus partagera éternellement la gloire du ciel avec son Sauveur. Mais Dieu connaît notre peu de foi et sait que nous avons besoin d’être rassurés au sujet de cet héritage, dont nous ne réalisons pas toute l’étendue du fait de nos limitations humaines. Alors il nous en donne les arrhes en nous envoyant le Saint Esprit, qui habite dans chaque croyant.

Par le don du Saint Esprit, Dieu atteste que cet héritage céleste nous est garanti ; il s’engage en quelque sorte à nous le donner. Le Saint Esprit agit dans nos cœurs, notamment par la Parole de Dieu, pour nous donner un avant-goût de toutes les merveilles que nous partagerons avec Christ dans le ciel. Tout comme les arrhes ne sont pas remboursables, le don du Saint Esprit est définitif. Il habite dans le croyant éternellement (Jean 14. 16-17).

Chrétiens, lorsque nous serons avec le Seigneur dans le ciel, nous apprécierons pleinement notre héritage. Nous réaliserons parfaitement tout ce que l’œuvre de Jésus à la croix nous a acquis pour toujours. Quel bonheur nous attend !