Le Seigneur est proche
Nous avons vu que Paul avait versé des larmes durant son service dans ce monde. Au verset 31, nous voyons aussi qu’il a versé des larmes en avertissant les croyants à propos de ce qui allait arriver. Il savait ce qu’il allait advenir de l’Église que Dieu a rachetée au prix du sang de son propre Fils (v. 28-30). De même, Moïse savait ce qui allait arriver aux fils d’Israël après sa mort, malgré ses avertissements et ses supplications (Deutéronome 31. 16-21). Les mots de Paul en Actes 20 nous montrent le cœur de l’apôtre. Ses larmes disent toute sa sollicitude pour les assemblées.
Versons-nous, nous aussi, des larmes lorsque nous pensons à la manière dont les brebis du Seigneur ont été dispersées et induites en erreur ?
Ces larmes de l’apôtre ont dû frapper ses auditeurs, tandis qu’il les avertissait jour et nuit. Mais ont-ils bien écouté ces avertissements ? Hélas, l’histoire de l’Église montre que non : comme l’apôtre l’avait annoncé, des “loups redoutables” (v. 29) sont venus de l’extérieur, des incrédules, pour ravager le troupeau de Dieu. Et pire encore, du milieu même de ces vrais croyants à qui Paul parlait alors, de faux docteurs se sont levés pour entraîner les disciples après eux.
L’Église a écouté ces faux docteurs dès le début de son histoire, et cela explique qu’il y ait encore de nos jours tant de faux enseignements, et pourquoi parfois de vrais croyants ne peuvent pas se mettre d’accord sur la vérité des Écritures.
Nous avons peut-être nous-mêmes ce rôle d’avertissement face aux croyants qui nous entourent. Mais le faisons-nous comme l’apôtre, avec amour et avec larmes ?
Le Seigneur Jésus vient bientôt. Que nous soyons sur nos gardes jusqu’à ce que nous entendions son cri de rassemblement (1 Thessaloniciens 4. 16) !