Le Seigneur est proche
Qu’est-ce qui pouvait pousser l’apôtre à verser des larmes ? Le discours de Paul aux anciens d’Éphèse nous le révèle ; l’apôtre leur rappelle ce qui a caractérisé son service pour le Seigneur : “dans les larmes et au milieu des épreuves”.
Certains pensent peut-être que dans le service pour le Seigneur tout ne sera que bénédiction et bonheur. Non, Paul nous dit que son service pour le Seigneur a entraîné beaucoup de larmes pour lui. Et il n’en serait pas de même pour nous aujourd’hui ? Si : nous connaîtrons la paix et la joie, mais aussi – et en même temps peut-être –, nous rencontrerons des difficultés (voir 1 Thessaloniciens 1. 6), des cœurs endurcis, des chrétiens qui se détournent délibérément de Dieu et désobéissent à sa Parole ; nous rencontrerons des vies et des familles brisées. Peut-être même devrons-nous pleurer sur nos propres manquements. Il y a la joie du service, mais aussi ses peines.
Paul a subi “des épreuves” ou tests. Il a dû lutter pour sa vie, mais aussi contre de fausses doctrines : par exemple, dans l’Épître aux Galates, de faux docteurs cherchaient à ramener de nouveaux croyants sous le joug de la Loi. A-t-il exprimé de l’amertume ? Était-il déçu que Dieu lui fasse vivre toutes ces épreuves, alors qu’il était entièrement engagé pour Christ ? Non. Son seul désir : “achever la course” et accomplir le ministère qu’il avait reçu de la part du Seigneur Jésus (2 Timothée 4. 7).
Qu’il en soit ainsi pour nous aussi ! Que les difficultés ne nous découragent pas ; nous en aurons, bien sûr. Mais
Que nous puissions persévérer pour accomplir pleinement le service qui nous a été confié, à la gloire de son nom (voir 2 Timothée 4. 5).